L’instabilité des dispositifs de soutien peut compliquer l’avancée du chantier. Pour aller au bout, il est indispensable de procéder méthodiquement et de se faire conseiller.
Chers, complexes et coûteux, les travaux de rénovation énergétique n’en sont pas moins incontournables pour rendre les logements confortables en hiver comme en été, et réaliser des économies d’énergie. S’ils sont étiquetés F, G ou même E, plusieurs centaines d’euros sont souvent nécessaires chaque mois pour se chauffer, ou supporter la fournaise en été. La hausse du coût des énergies accentue la pression sur les ménages logés dans ces « passoires énergétiques ».
Ces dernières subissent qui plus est une décote sur le marché de l’immobilier – une autre raison d’agir. Selon l’étude annuelle sur la valeur verte des logements, publiée par les Notaires de France, un appartement ou une maison énergivore se vend en moyenne, dans certaines régions, plus de 20 % moins cher qu’une habitation équivalente classée D. « L’étiquette énergétique est devenue l’une des premières questions posées par les acquéreurs », confirme Vincent Briand, responsable de l’agence immobilière Era à Tours.